Guidée par une soif de justice et d’harmonie, je n’ai eu de cesse, au début de ma vie professionnelle, de trouver les moyens de montrer le monde pour en dénoncer les dysfonctionnements. Le photojournalisme a été mon école de terrain, avant de m’engager sur la voie du film documentaire.
Dans cet outil du réel qui orchestre image et discours, j’ai pensé trouver une occasion de contribuer à la réflexion de chacun sur la société et l’histoire et de donner un sens à ma vie.
Mais c’est ma rencontre avec la voie martiale et la recherche d’un geste éthique, garant d’une relation harmonieuse aux autres et au monde, qui a profondément transformé ma manière d’appréhender la vie.
Aujourd’hui j’oriente ma démarche professionnelle vers des actions concrètes en participant à des projets susceptibles d’offrir des opportunités de changement.
Cette démarche inclut l’enseignement de l’aikido et l’aikishintaiso mais également la co-création d’un fonds de dotation qui a pour but d’aider des jeunes en difficulté à acquérir de l’autonomie, et à retrouver confiance en eux grâce à des projets menés avec des artistes plasticiens.
J’ai commencé l’aikishintaiso et l’aikido en 1996 à Paris et intégré une prépa EFE. Dès le premier mois de ma pratique j’ai rencontré Cognard Hanshi et décidé de suivre son enseignement en France et à l’étranger.
En 2007, j’ai intégré l’Institut d’Aikishintaiso (IAT) dirigé par Cognard Hanshi. Depuis 2010, je suis habilitée à diriger des Ateliers personnalisés d’aikishintaiso (APAST), et j’ai reçu un niveau d’habilitation 5.
En 2019, j’ai obtenu mon 5e dan, délivré par Cognard Hanshi. J’ai également reçu le titre dojo de shihandai.
Je suis présidente d’honneur de 3AKH après avoir été présidente pendant 10 ans de 2002 à 2013.