Si je devais décrire la place de l’Aikido dans ma vie, ce serait un seul mot : Centre.
Je ne peux imaginer ma vie sans cette chance époustouflante d’y avoir été convié et de l’être encore.
La technique est vivante à chaque instant sous sa forme corporelle et plus subtilement, intellectuelle, spirituelle, stratégique, communicante. Un Stradivarius relationnel qui joue ses notes au quotidien. Un phare intérieur.
La relation au Maitre est constamment présente même si aujourd’hui pour moi, elle est géographiquement lointaine. C’est le soutien ultime lorsque certains choix sont difficiles. Ce n’est jamais une question, toujours une réponse sur le placement et la posture.Aujourd’hui, je ne suis pas professionnel de l’Aikido, c’est un choix. Je suis définitivement un amateur c’est une réalité, mais en tout cas, je l’espère, éclairé à bien des sens du terme.
Et pour cela,
Merci Maitre, merci Sensei, merci camarades.En des jours assez lointains d’une certaine EFE, j’écrivais une histoire de mouche regardant l’univers à travers la vitre à laquelle elle se cognait.
Je relisais hier un roman de très belle facture littéraire qui décrivait un des personnages ainsi : « C’était au reste un de ces hommes qui aime assister à leur propre vie, considérant comme déplacée toute ambition de la vivre. On aura remarqué que ceux-là contemplent leur destin à la façon dont la plupart des autres contemplent une journée de pluie » (tiré de « Soie », d’ Alessandro Baricco).L’Aikido et le Maitre, un jour ont entrouvert la fenêtre. La mouche a pris son vol.
Et l’Univers n’a pas changé
mais j’y vis ma vie.
Huet Frédéric2023-01-31T12:49:09+01:00